Chemins de la Liberté : tour de Gresse-en-Vercors
Gresse-en-Vercors
Chemins de la Liberté : tour de Gresse-en-Vercors
Moyen
Difficulté2h
Durée9,4km
Longueur+297m
Dénivelé positif-296m
Dénivelé négatifBoucle
Type de parcoursEmbarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Un tour panoramique autour de Gresse-en-Vercors, à faire plutôt en vélo (mais aussi à pied) en alternant entre petites routes et pistes.
Les 10 patrimoines à découvrir
- Résistance
Chemin du promenoir
Dès le lendemain de l'embuscade qu'elles ont subie le 3 juillet 1944 au col de l'Allimas, les troupes allemandes opèrent de sanglantes représailles auprès de la population civile. Elles arrêtent une vingtaine d'hommes, les rassemblent sur la place de la mairie et leur font endurer un brutal interrogatoire au premier étage du bâtiment.Parmi ces derniers, 5 habitants du village sont retenus et abattus à cet endroit même: Alexis Garnier (42 ans), Gaston Faure (44 ans), Raymond Cuchet (27 ans), ainsi que deux jeunes frères, Edmond (21 ans) et Marcel Martin-Dhermont (20 ans). - Résistance
Bassin d'Uclaire
Le bassin a été construit en 1942 par la section d'Eclaireurs Skieurs du 6e Bataillon de Chasseurs Alpins commandé par le chef de Bataillon Albert Seguin de Reyniès. Cette section a été stationnée au Centre d'instruction de Haute Montagne crée en 1940 par le capitaine Pourchier. Les unités du 6e Bataillon venaient s'y instruire, il a vu passer les lieutenants Eysseris, Chabl, Tanant et Gardent. A la dissolution du bataillon le 28 novembre 1942, répondant à l'appel de leur commandant, ils entrèrent en résistance et s'illustrèrent en héros durant les combats du Vercors en 1944.
Le hameau de Uclaire qui abritait un maquis a été incendié par les troupes allemandes le 4 Juillet 1944 en représailles de l'attaque d'un convoi ennemi le 3 Juillet au col de l'Allimas. - Résistance
Uclaire
À l'automne 1943, quelques maquisards s'installent ici, dans le hameau quitté par la SES du 6e BCA.Ils passent l'hiver 1943-1944 sous le commandement de Louis Kalck (André) avec Robert Adage comme agent de liaison.Au printemps 1944, les effectifs augmentent. Le camp compte au mois de juin 37 hommes, presque tous issus de la région, avec à leur tête Achille Demaret (Potin).Le 3 juillet 1944, avertis de l'attaque du convoi allemand au col de l'Allimas, ils quittent précipitamment les lieux pour rejoindre la Résistance dans le Vercors.Le lendemain 4 juillet, l'ennemi détruit les locaux désertés en incendiant le hameau. - Résistance
Hameau du Puits
Deux fermes étaient habitées avant d'être incendiées par des soldats allemands accompagnés de miliciens le 24 juillet 1944. Les contraintes de l'altitude, les hivers longs et enneigés, les sols maigres et de faibles rendements rendaient la vie paysanne rude et laborieuse sur ces fortes pentes. Dans les champs alors plus étendus qu'aujourd'hui, quelques cultures étaient associées à l'élevage des animaux domestiques en vue d'une relative autarcie. Deux constructions subsistent encore: le four à l'entrée nord du hameau, dans lequel on cuisait le pain, et le bassin qui servait d'abreuvoir pour les bêtes, de lavoir pour la paysanne. - Résistance
Ferme Mouttet
Le 24 juillet 1944 des soldats allemands à la recherche du jeune maquisard Georges Mouttet, alors absent du domicile familial, soumettent sa mère veuve, Blanche Mouttet, à un interrogatoire accompagné d'atrocités. Ses cris sont entendus par la voisine. N'obtenant pas les informations réclamées au sujet de son fils, les tortionnaires l'achèvent à coups de pioche. Son corps brûle dans l'incendie de sa maison qui gagne le hameau, tout en épargnant la seule maison située de l'autre côté de la route. - art et culture
Mont Aiguille romantique
Le courant romantique connaît son apogée au XIXe siècle. La montagne devient un sujet central dans les peintures de paysage et s’accompagne souvent de scènes agraires qui relatent un idéal d’harmonie. Le Mont Aiguille offre alors à ces artistes une esthétique qui sera explorée à partir des différents points de vue que permettent les sommets et plateaux alentours.
Le style de l’époque nous montre un Mont Aiguille idéalisé, symbole d’une nature harmonieuse. L’humain y apparaît discrètement, dans ses occupations quotidiennes ou en contemplation. Il se dégage de ces peintures une impression de sérénité et de tranquillité qui rompt avec le tumulte de nos vies contemporaines. - Résistance
Embuscade du Col de l'Allimas
Le 24 juillet 1944 des soldats allemands à la recherche du jeune maquisard Georges Mouttet, alors absent du domicile familial, soumettent sa mère veuve, Blanche Mouttet, à un interrogatoire accompagné d'atrocités. Ses cris sont entendus par la voisine. N'obtenant pas les informations réclamées au sujet de son fils, les tortionnaires l'achèvent à coups de pioche. Son corps brûle dans l'incendie de sa maison qui gagne le hameau, tout en épargnant la seule maison située de l'autre côté de la route. - Agriculture et savoir faire
Les murgers de Gresse
Gresse est une terre de pierres et de cailloux. Mais ici, ils sont ordonnés, parallèles à la pente et forment de petites murailles, appelées clapiers, qui séparent les prés.
Ces tas de cailloux sont le fait de l’épierrement, un travail long
et pénible, réalisé de génération en génération après le travail
du sol. Les hommes enlevaient à la main un à un les cailloux et les entassaient afin de libérer la bonne terre et cultiver les champs. - Résistance
Pierre du souvenir
À la suite du débarquement allié le 6 juin 1944, des maquisards toujours plus nombreux grimpent les pas de la bordure sud-est du Vercors pour rejoindre la Résistance organisée dans le Massif qui exerce alors sur eux une grande attraction. Mais les effectifs pour garder ces passages étroits et élevés sont restés faibles lorsque la 157e Division de Réserve Alpine commandée par le général Pflaum déclenche le 21 juillet 1944 l'attaque générale en vue d'écraser le maquis du Vercors.Malgré leur courage et leur bravoure dans le combat, les gardiens des pas sont rapidement évincés par un ennemi supérieur en nombre et en armement. L'ordre de dispersion reçu dès le 23 juillet laisse la victoire militaire à l'ennemi. Des maquisards venant de l'intérieur du plateau sont également abattus lorsqu'ils cherchent à s'exfiltrer par les pas. Cette pierre, posée symboliquement au pied du Pas de la Ville, rappelle leur souvenir. - Résistance
Maison Gaston Faure
À cet emplacement une grange appartenait à un cultivateur, Gaston Faure. Aménagée à l'automne 1940 par la Section des Éclaireurs-Skieurs du 6e Bataillon des Chasseurs Alpins, elle devenait pour cette unité un Centre d'Instruction de Haute Montagne. Pendant l'hiver 1940-1941, de nombreux chasseurs y ont été formés. Ils ont eu là des chefs illustres qui se sont engagés par la suite dans la Résistance en participant aux combats du Vercors: Chabal, Tanant, Gardent, Eysseric.Le 4 juillet 1944 les troupes allemandes détruisent la maison à l'explosif en représailles de l'attaque de leur convoi, la veille, par des maquisards au col de l'Allimas.
Description
- Depuis Gresse-en-Vercors, revenez à l'entrée nord du village pour commencer le parcours par la route qui monte au Serpaton jusqu'au hameau de la Ville.
- Vous redescendez alors par la même route jusqu'à Uclaire, pour prendre la direction du Col de l'Allimas par la piste (GTV).
- Du col de l'Allimas, descendez par la route jusqu'au croisement avec la GTV en direction du Pas du Bru, puis Combe rouge, Aux Fayolles, Côte Emblay, Girard et ensuite Gresse-en-Vercors par la route du Grand Veymont.
- Départ : Gresse-en-Vercors
- Arrivée : Gresse-en-Vercors
- Communes traversées : Gresse-en-Vercors
Météo
Profil altimétrique
Lieux de renseignement
Office de tourisme du Trièves, Gresse-en-Vercors
43, route du Grand-Veymont, 38650 Gresse-en-Vercors
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Gresse-en-Vercors
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