1. Chemins de la liberté : Sur les Pas des Maquisards - Étape 1

Lors de l’incursion de la milice française dans le Vercors en avril 1944, les résistants locaux tendent une embuscade dans les gorges d’Omblèze et parviennent à libérer Camille Ezingeard. Facteur à Omblèze, il servait d’agent de liaison. Mais il est repris par les miliciens et il est exécuté à Vassieux le 23 avril 1944.

Ce refuge, non gardé, aménagé dans une ancienne ferme compte 19 couchages. Des toilettes sèches. Une fontaine aménagée à 10 mètres de l'entrée. Pas de chauffage.

Une grosse bâtisse en pierre de 3 étages :
- une salle principale avec une grande cheminée, 3 grandes tables et un bat-flanc 5 places.
- une échelle monte a l’étage, organisé en 3 bat-flanc pour le couchage.
- une grande salle en contre-bas avec une porte à double-battant sans isolation, contient une table pique-nique et encore un peu de bois en réserve. Pas de moyen de chauffage dans cette grande salle.
Un stock de bûches qui peu être important sur le côté droit en sous-pente, un autre en bas à côté de l'entrée de la grande salle, sous abri et quelques fois dans la grande salle.
Ce refuge est tout proche des refuges de Tubanet et de Gardiol.
La fontaine se trouve dans l'enclos du refuge d'Ambel.

Premier maquis de France : Une première équipe d’une cinquantaine de cheminots du dépôt de la gare de Grenoble arriva à Ambel le 6 janvier 1943. Paul Dehières, l'un des membres fondateurs du mouvement Franc-Tireur de Grenoble, était lui-même cheminot.
À ses débuts, le camp était formé d’une majorité de Grenoblois, Fontainois et de banlieusards grenoblois, les Romanais et Valentinois n'arrivant que plus tard. Les réfractaires étaient employés au bûcheronnage et au transport du bois par la société exploitant le domaine forestier d’Ambel et recevaient un salaire. La société d’exploitation forestière était une association de quatre personnes : deux Grenoblois, un Parisien et la famille Huillier, très active au sein du mouvement Franc-Tireur de Villard-de-Lans.
Après l’attaque du camp par la Milice et les GMR, le 16 avril 1944, certains maquisards purent rejoindre d’autres camps du Vercors, choisirent d’autres maquis, ou encore rentrèrent chez eux avec la promesse de revenir après le Débarquement allié ; beaucoup, toutefois, ne rejoindront pas le Vercors le moment venu.
en savoir +

La forêt d'Ambel est particulièrement appréciée des Cerf. Ce grand cervidé pouvant peser jusqu'à 250 kilos, vient se reproduire en forêt d'Ambel. De la mi-septembre à la mi-octobre, c'est la période de rut, vous pouvez alors entendre le brame du Cerf. Cependant, cette période importante pour le Cerf demande une certaine tranquillité, restez sur les chemins et soyez silencieux, respectez les consignes des panneaux d'informations.

Refuge non gardé. 22 couchages. Grande bâtisse qui n'a pas d'eau a proximité. Un accès au dortoir par un escalier extérieur (issue de secours) permet d'y entrer même avec un épais manteau de neige.

Un poêle et une réserve de bois. Attention la cheminée est condamnée, ne pas l'utiliser.
3 grandes tables type pique-nique rivées au sol et beaucoup d'espace.
Couchages situés à l'entre étage et à l'étage sur des bas-flancs (caisson de bois).
2 extincteurs à poudre (un dans la salle près des escaliers, le second à l'étage des couchages près de l'entrée).
Toilettes sèches.
1 balai, une pelle. Pas de scie ni de hache, mais les bûches sont coupées à la dimension du poêle.
Refuge proche des refuges de Gardiol.et Ambel