Chemins de la liberté : Entre héroïsmes et tragédies

Dès 1943, les débarquements alliés sont attendus dans le nord et le sud de l’Europe, en vain. Il faudra attendre les mois de juin et août 1944, en Normandie puis en Provence pour qu’ils aient lieu. Les maquis entrent alors en action et les sabotages se succèdent partout en France pour affaiblir les troupes allemandes.
Les fortes concentrations d’hommes et de femmes en armes dans les maquis alpins constituent une véritable menace et doivent être anéanties pour assurer les arrières et la retraite des troupes allemandes. Le maquis du Vercors compte alors environ 4000 combattants. C’est le temps de la répression des troupes allemandes contre les combattants du Vercors et la population civile, complice aux yeux de l’occupant et à juste titre.
Du 13 juin à mi-août 1944, le Vercors va subir de violentes attaques et être le théâtre d’exactions sans nom, ce qui tranche avec l’euphorie qui a suivi la restauration de la République début juillet.