Les Ferrières

Plusieurs ruines témoignent de l'occupation humaine et de l'histoire de la résistance.
En 1846 on compte 3 maisons, 3 ménages et 10 habitants. En 1926 il ne reste qu'une maison et 2 habitants.
Vous imaginez, à la place des broussailles autour de la ruine, des pâturages, un jardin.

Pendant la 2ème guerre mondiale le lieu devient "Le Camp C6 chez Morin". Aujourd'hui on peut deviner l'ancienne citerne et les traces de la grange attenante. Devant, un large pré avec des arbres fruitiers, il reste un poirier dans les ronces et un vestige de pommier au milieu du champ. Approchez-vous au fond du champ vers l'Est derrière les sapins et découvrez une vue sur la rue principale de La Chapelle-en-Vercors. Un lieu stratégique pour surveiller le village.

« On nous avait attribué comme nouveau cantonnement la maison Morin " les Morins" , située sur les collines séparant l'Oscence de La Chapelle en Vercors. Depuis le Revoulat nous fîmes le chemin à contre coeur mais, à destination, la découverte fut charmante: nous trouvâmes une vieille maison bâtie entre des butes rocheuses et un verger au gazon dru d'où montait l'odeur du printemps naissant. Nous eûmes rapidement emménagé et très confortablement grâce à une abondance de paille. C'est alors que commença pour nous une vie idyllique...»
(Yves Pérotin, La vie inimitable, p.154)